INDOCILE, adj.
Étymol. et Hist. 1. 1509 « à qui on ne peut rien apprendre » (O.
de Saint-
Gelais,
Énéide, Delb.
Rec. ds
DG : peuple
indocile [
cf. lat.
genus indocile ds
Virgile,
Énéide, VIII, 321]);
2. 1592 « rebelle, récalcitrant » (
Montaigne,
Essais, I, 21, éd. A. Thibaudet, p. 128 : l'
indocile liberté de ce membre [le membre viril]); av. 1660
esprit indocile (
Scarron ds
Rich. 1680); av. 1704
id. (
Bossuet,
Hist. universelle, II, 31, éd. Velat et Y. Champailler, p. 944);
3. 1687 « qui résiste, qui est réfractaire à » (
Bossuet,
Oraison funèbre de L. de Bourbon, éd. citée, p. 196 :
indocile à la flatterie). Empr. au lat. class.
indocilis « qu'on ne peut instruire; inculte, ignorant »;
cf. le hapax m. fr.
indocible « indocile »
ca 1380 ds T.-L., empr. au b. lat.
indocibilis « peu susceptible d'instruction ».