INCOMMUTABLE, adj.
Étymol. et Hist. 1. 1372 « immuable, invariable » (D.
Foulechat,
Trad. du Policraticus de J. de Salisbury [Ms. BN fr. 24287, f
o11 v
ocol. 1], éd. Ch. Brucker, Prologue § 53 : une meismes verité
incommutable);
2. dr.
a) 1381 « qui ne peut passer d'un propriétaire à un autre » (cité ds les
Preuves de l'hist. de Bourgogne, III, p. LIX, éd. 1748 ds
Delb.
Notes mss : en heritage perpetuel, parfait et
incommutable);
b) 1679 « qui ne peut être dépossédé » (J.
Savary,
Parfait négociant, I, 212, ds
Kuhn, p. 141 : seigneur
incommutable); 1690 (
Fur.,
s.v. propriétaire). Empr. au lat. class.
incommutabilis « immuable, invariable » (
cf. lat. class.
commutare « changer; échanger »).