INCLUSION, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1200 « réclusion (d'un moine) » (
Dialogue Grégoire, éd. W. Foerster, p. 144, 2), attest. et sens isolés;
2. 1605 « action de déclarer inclus, d'inclure » (
Marnix,
Différens de la relig., II, I, 3 ds
Hug.);
3. sens techn.
a) [1823 méd. (
Lachèse d'apr.
Gde Encyclop.)]; 1858 méd. (
Littré-
Robin : monstruosité par
inclusion [organes d'un fœtus]);
b) 1851 philos. (
Cournot,
supra);
c) 1892 minér. (
Guérin);
d) 1897 cytol. (A.
Labbé,
La cellule in
L'Année biol., 2 ds
Quem.
DDL t. 5 :
inclusions [dans le protoplasme]);
e) 1902 géol.
gîte d'inclusion (Nouv. Lar. ill.); f) 1907 histol.
(Nouv. Lar. ill. Suppl.); g) 1923 métall. (
Guillet,
Métall. gén., p. 145 : cet oxyde forme de véritables
inclusions [dans le métal liquide]);
h) 1933 styl. (
Mar.
Lex.);
i) 1948 math. (
Gds cour. pensée math., p. 60);
j) 1957 art dent. (
Rob.). Empr. au lat. class.
inclusio « emprisonnement », b. lat. « inclusion (procédé de style) », lat. chrét. « réclusion (d'un ermite) ».