INCERTITUDE, subst. fém.
Étymol. et Hist. A. 1. 1495-96 [éd. 1531] « caractère de ce qui n'est pas certain, assuré » (J.
de Vignay,
Miroir historial, IX ds
Delb.
Notes mss); 1507
« id. » (
Thomas Gaillard,
Traictté des quatre degrez d'amour, Prologue,
ibid.);
2. 1559 « caractère de ce qui est imprévisible » (
Amyot,
Vies des hommes illustres, Paulus Aemilius, 45 ds
Littré);
3. 1636 « chose incertaine, mal connue, qui prête au doute » (
Monet);
4. 1934 phys.
principe d'incertitude (
Bachelard,
loc. cit.).
B. 1. 1580 « état d'une personne qui ne sait pas ce qu'elle doit croire » (
Montaigne,
Essais, II, XII, éd. P. Villey et V.L. Saulnier, p. 486);
2. 1538 « état d'une personne indécise, irrésolue » (
Est.,
s.v. suspensio). Dér. de
certitude*; préf.
in-1*. Comme terme de phys.,
le principe d'incertitude a été énoncé en 1927 par Heisenberg [1901-1976]
(cf. Brockhaus Enzykl.).