IMPURETÉ, subst. fém.
Étymol. et Hist. Fin
xives. (
Roques t. 2, 5753 :
impuritas : inpurtés);
1. av. 1590
l'impureté du sang (
Paré, XV, 2 ds
Littré);
2. 1611 « état de corruption morale » (
Cotgr.);
3. av. 1662 « ce qui est impur » (
Pascal,
Append. aux Pensées, 53,
prophéties, édit. Lahure, 1860 ds
Littré); 1683 spéc. « acte déclaré impur par la loi relig. » (
Le Maistre de Sacy,
Bible, Lévitique, XVI, 16, éd. Paris, Merueis, 1853, p. 115b : il purifie le sanctuaire des
impuretés des enfants d'Israël). Empr. au lat.
impuritas « impureté » avec infl. morphol. et sém. de
pureté*;
cf. impurité (1470 [éd. 1537]
Discipline d'amour divine, fol. 85b,
Vaganay ds
R. Ét. rab. t. 9, p. 309; v. aussi
Hug.).