IMPROPÈRES, subst. masc. plur.
Étymol. et Hist. 1. a) 1
remoitié
xiies.
improperie « opprobre » (
Psautier Oxford, 68, 23 ds T.-L.);
b) ca 1460
impropère « honte, déshonneur » (G.
Chastellain,
Chron., éd. Kervyn de Lettenhove, I, p. 137) − 1771,
Trév.; 2. 1771 liturg. (
ibid.); au plur. 1840 (
Ac. Compl. 1842). Empr. au lat. chrét.
improperium « reproche, injure, outrage » (
Blaise), dér. du lat.
improperare « se hâter d'entrer », en lat. chrét. « faire des reproches », lui-même de
in- « dans, vers » et de
properare « se hâter, faire diligence »; l'hyp., pour le sens 1 b, d'un empr. à l'ital. ou l'esp. (
Wind, p. 86) est incompatible avec la date d'apparition de ce sens. V.
FEW t. 4, p. 608b.