IMPROPRIÉTÉ, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1488 « qualité de ce qui est impropre (du langage) » (
La Mer des Histoires, I, 84c, édit. 1491 ds
Rom. Forsch. t. 32, 81); en partic. 1541 « emploi incorrect d'un terme » (
Calv.,
Instit., p. 207 ds
Gdf.
Compl.);
2. 1731 « qualité de ce qui n'est pas apte à »
une impropriété au commandement (
Boullainvilliers,
Réfut. de Spinoza, p. 305 ds
Littré). Empr. au lat.
improprietas, terme de gramm., lui-même dér. de
improprius, v.
impropre; le sens 2 a subi l'infl. de
propre*.