IMPROPRE, adj.
Étymol. et Hist. 1. 1372 [ms.
xves.] « qui ne convient pas, n'exprime pas exactement l'idée »
impropre manière de parler (
Corbichon,
Propr. des choses, V, 28, B.N. 22533, f
o63c ds
Gdf.
Compl.);
2. 1676 « qui ne convient pas, à, qui ne se prête pas à »
impropre à (
Bouhours,
Rem. nouv. sur la lang. fr., Paris, 2
eéd., p. 234); 1804 en parlant d'une pers. « inapte à quelque chose » (
Constant,
Journaux, p. 128 : je tâcherai de me le former, quoique je sois ce qu'il y a au monde de plus
impropre à former quelqu'un). Empr. au lat.
improprius, terme de gramm. « qui ne convient pas », lui-même dér. de
proprius « propre, terme de gramm.; qui appartient en propre, spécial »; le sens 2 a subi l'infl. de
propre*.