IMPORTUNER, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. 1456-67 « gêner, fatiguer par une action intempestive ou des démarches trop insistantes » (
Cent Nouv. Nouv., éd. Fr. P. Sweetser, 92, p. 523 : Et sans se faire trop
importuner ne traveiller de requestes);
2. 1637 pronom. « s'inquiéter, être contrarié » (
Malherbe,
Les Epistres de Sénéque, 56 ds
Œuvres, éd. L. Lalanne, t. 2, p. 466 : Chrysippus... s'
importunoit tellement d'être salué, qu'il en étoit à la mort). Dér. de
importun*; dés.
-er;
cf. lat. médiév.
importunare « importuner », 1220 ds
Latham.