IMPERSONNALITÉ, subst. fém.
Étymol. et Hist. A. 1765 gramm. (
Encyclop. t. 8, p. 596b,
s.v. impersonnel : la prétendue
impersonnalité des verbes latins).
B. 1. 1846 « le fait (en parlant de la raison) de ne pas appartenir en propre à une personne » (
Proudhon,
Syst. contrad. écon., t. 1, p. 23 : l'
impersonnalité et l'ignorance de soi répugnent à l'idée d'intelligence);
2. 1852 « qualité de ce qui est exempt de tout caractère personnel » (
Leconte de Lisle,
Poèmes ant., p. VI);
3. 1852 « attitude d'une personne qui fait abstraction de ses idées personnelles » (
Flaub.,
Corresp., p. 380 : Shakespeare [...] avec son
impersonnalité surhumaine). Dér. de
impersonnel* sur le modèle de
personnalité*.