IMPÉNÉTRABLE, adj.
Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1380 « où l'on ne peut pénétrer; qui ne peut être traversé » (
Evrart de Conty, trad. des
Problèmes d'Aristote, ms. B.N. fr. 210, f
o130b ds
Gdf. Compl.);
b) av. 1655 phys.
atome (...) impénétrable (
Gassendi ds
Trév. 1704); 1718 « qui a la propriété de l'impénétrabilité »
(Ac.); 2. av. 1662 « qu'il est difficile ou impossible de connaître, d'expliquer » (
Pascal,
Pensées, 199 ds
Œuvres complètes, éd. L. Lafuma, 1963, p. 526);
3. 1681« qui ne laisse rien deviner de lui-même » (
Bossuet,
Discours sur l'hist. universelle, III, 6, p. 513). Empr. au lat. class.
impenetrabilis « où l'on ne peut pénétrer », attesté chez les aut. chrét. au sens fig. « qu'il est difficile ou impossible de comprendre ».