IMMACULÉ, -ÉE, adj.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1410 [ms. 1450-1480] (E.
Marcadé,
Myst. de la Passion, éd. J. M. Richard, 13293 : Oblacion divine et pure
Immaculée sans ordure); 1497
conception immaculee (
Gibreuil,
Vie de la Vierge, I, 146 ds
FEW t. 6, p. 17a);
ca 1525
l'Immaculée Conception (Palinods, chants royaux..., ibid.); 2. 1537 [éd.] « sans souillure morale »
immaculée justice (Act. des apost., vol. I, f
o54a ds
Gdf.
Compl.); 3. 1839 « sans la moindre tache, d'une blancheur absolue » (
Balzac,
Béatrix, p. 22 : ... pensées nettes...
immaculées comme l'hermine). Empr. au lat. imp. et surtout chrét.
immaculatus « sans tache » composé de
maculatus, part. passé de
maculare « tacher, souiller » (dér. de
macula « tache, souillure ») et de
in- préf. négatif.