IGNAME, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1515
igname (M.
du Redouer,
S'ensuyt le Nouueau monde et nauigations [trad. d'un texte ital., lui-même trad. d'un texte port.], f
o39 v
ods
Arv., p. 266);
2. 1553 (N.
de Grouchy,
Le premier livre de l'Histoire de l'Inde [trad. d'un texte port.], f
o64 r
o,
ibid., p. 267);
3. 1602
inhame (A.
Colin,
Histoire des Drogues [trad. d'un texte lat., lui-même trad. d'un texte port.], p. 325,
ibid., p. 269);
4. 1605
Iniamo (P.
Marees,
Description et récit historial du riche royaume d'or de Gunea [trad. du néerl.], p. 25 et 75,
ibid.);
5. 1654
igname (P.
Boyer,
Veritable relation de tout ce qui s'est fait et passé au Voyage que M. de Bretigny fit à l'Amérique Occidentale [l'auteur a habité la Guyane, voisine du Brésil], p. 316,
ibid., p. 270). Empr., d'abord par l'intermédiaire de trad. en diverses lang. (
supra 1, 2, 3, 4), puis par la voie orale (5), au port.
inhame (dep. 1500,
Navegação de P. A. Cabral ds
Dalg.), lui-même prob. empr. à une lang. bantoue d'Afrique occidentale, d'où cette plante est originaire : ce sont les Portugais qui l'ont introduite en Amérique du Sud. V.
König, pp. 109-110;
Fried.,
loc. cit.; Cor.,
s.v. ñame; Arv., pp. 265-271;
FEW t. 20, p. 88 b.