HÉTAÏRE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1799
hetaire « dans la Grèce antique, courtisane » (
Magasin encyclop. II, 51 ds
DG); 1859
hétaïres (
Banville,
Odes funamb., p. 39); 1873 « prostituée »
(Lar. 19e). Empr. au gr.
ε
̔
τ
α
ι
́
ρ
α « compagne, amie » en partic. « maîtresse, courtisane » (p. oppos. à la femme légitime, γ
υ
ν
η
́, et à la femme de mauvaise vie, π
ο
́
ρ
ν
η), fém. de ε
̔
τ
α
ι
̃
ρ
ο
ς « compagnon »,
hétaïre est la prononc. class. du gr. restaurée par Erasme (
cf. A.
Jourjon ds
R. Philol. fr. t. 29, p. 298).