HÉLIOTROPE, subst. masc.
Étymol. et Hist. A. Subst.
1. xiies. « pierre précieuse »
elyotrope (Lapidaire Marbode, 121 ds T.-L.); 1611
heliotrope (
Cotgr.);
2. xiies. « plante »
elyotrope (Lapidaire Marbode, 121 ds T.-L.); 1372 [ms.
xves.]
elitropie (
Corbichon,
Propr. des choses, B.N. 22533, f
o270a ds
Gdf. Compl.); 1546
heliotrope (
Rabelais,
Le Tiers Livre, éd. M. A. Screech, ch. 50, p. 335);
3. 1840 « instrument de physique » (
Ac. Compl. 1842).
B. Emploi adj.
1. 1803 bot. « qui se tourne vers le soleil » (
Boiste);
2. 1892 « couleur » (
La Mode Pratique, t. I, p. 134, fig. 8 : robe de drap
héliotrope très pâle). A 1 et A 2 empr. au lat.
heliotropos (-pus) doublet de
heliotropium, empr. lui-même au gr. η
̔
λ
ι
ο
́
τ
ρ
ο
π
ο
ς, doublet de η
̔
λ
ι
ο
τ
ρ
ο
́
π
ι
ο
ν « nom d'une pierre » et « nom de plante » (v.
TLL s.v., et
André Bot.); A 3 et B 1 composé de l'élém.
hélio-* et de l'élém.
-trope*; B 2 issu par évolution de A 2.