HYDRE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. a) ca 1250 myth.
ydre (R.
de Fournival,
Bestiaire d'amour, éd. C. Segre, 67);
b) 1762 fig. « petit polype d'eau douce » (Ch.
Bonnet,
Considérations sur les corps organisés, t. 1, XI, § 190);
2. 1562 « serpent d'eau » (A.
du Pinet,
L'histoire du monde de C. Pline Second, t. 1, livre 6, p. 225).
1 empr. du lat. class.
hydra « hydre de Lerne », lui-même empr. du gr. υ
́
δ
ρ
α, de même sens (de υ
́
δ
ω
ρ « eau »). Linné a donné le nom d'
hydre à des polypes d'eau douce à bras en forme de cornes dont les phénomènes de régénération lui évoquaient la fameuse hydre de Lerne (
Cottez, p. 189);
2. du lat.
hydrus (subst. masc.) « serpent d'eau » (gr. υ
́
δ
ρ
ο
ς
« id. »).
Hydre est parfois masc. chez certains auteurs (
Du Bellay,
Ronsard v.
Hug.;
La Fontaine, V.
Hugo ds
Littré) comme dans les lang. anc.