HOUILLE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. a) 1510
oille (doc. ds
Gdf.
Compl.);
b) 1590
ouille (G.
Coquille,
Œuvres, I, 503,
ibid., s.v. houillere); 1611
houille (
Cotgr.);
2. 1906
houille blanche (
L'Illustration, 20 janv. 48d ds
Quem.
DDL t. 4). Mot de l'a. liégeois
hulhes 1278 et 1295
hulhes ou cherbons (
Haust,
Étymol., p. 161, note 3), d'où le wallon mod.
hoye, la houille ayant été découverte en Hesbaye vers 1195 (
cf. ibid., p. 160, note 1 et la forme latinisée
hullae en 1198 ds
Du Cange). Il représente prob. l'a. b. frq. *
hukila « tas, monceau, motte », dimin. de *
hukk- (
cf. le m. néerl.
hokke « tas », l'all.
Hocke « moyette »), lequel est attesté dans les dial. néerl. sous les formes
heukel, eukel « veillote »;
cf. FEW t. 16, pp. 258b-259.