HOMOGÈNE, adj.
Étymol. et Hist. 1. [1503
homogenee fém. « de même nature en toutes ses parties; de même nature qu'un autre objet » (
Le Guidon en francoys, 310a, éd. 1534 ds
Rom. Forsch., t. 32, p. 77)]; 1516 « de même nature en toutes ses parties » (J.
Perréal,
Les Remonstrances ou la complainte de nature de l'alchymiste errant, éd. Méon, 794);
2. a) 1552 [nouv. style]
parties homogènes « de même nature, semblable » (
Leon Hebrieu,
Trad. de P. de Tyard, II, 283 ds
Z. rom. Philol., t. 28, p. 724);
b) 1657-58 math. (
Pascal,
De l'Esprit géométrique, dans
Œuvres, éd. L. Lafuma (1963), p. 354a; grandeurs
homogènes);
c) 1733 « qui présente une grande harmonie, une grande unité entre ses divers éléments » (
Dublas,
Réflexions critiques, t. 2, p. 79). Empr. au gr.
ο
̔
μ
ο
γ
ε
ν
η
̔
ς « de même race, de même sorte, semblable », par l'intermédiaire du lat. scolast.
homogeneus, de même sens (av. 1200, 1620 ds
Latham), dont rend compte la forme
homogénée.