HOMMAGE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1160
homage « devoir que le vassal était tenu de rendre à son seigneur » (
Eneas, 3858 ds T.-L.);
2. ca 1165 « marque de déférence, de courtoisie » ici, adressée à une femme (B.
de Ste-Maure,
Troie, 13585 ds T.-L.); mil.
xves.
rendre hommage (J.
Régnier,
Fortunes et adversités, éd. E. Droz, 2946, p. 105 ds
IGLF : Graces luy en rendz et
hommage); 2
emoitié
xves.
faire hommage de qqc. ici, p. iron., en parlant d'un coup (
Mistere du Viel Testament, éd. J. de Rothschild, t. 5, p. 226, 41795); 1644 au plur. (
Corneille,
Pompée, III, 2 ds
Littré : Grâces à ma victoire, on me rend des
hommages). Dér. de
homme* (au sens B 4); suff.
-age*.