HOBEREAU, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1195
hoberel « petit oiseau de proie » (
Ambroise,
Guerre Sainte, 1625 ds T.-L.); 1377
hobereau (
Gace de La Buigne, 5564,
ibid.);
2. 1579
hobreau « gentilhomme campagnard de petite noblesse » (H.
Estienne,
Precellence du Langage François, p. 127 ds
Hug.). Forme élargie par le suff.
-ereau (
-eau*), de l'a. fr.
hobel « sorte de petit oiseau de proie » (fin
xiiies. ds T.-L.),
cf. ses var.
hobé (fin
xiiies.-fin
xives.,
ibid.) et
hobier (fin
xive-début
xves.,
ibid.), qui se rattache prob. à l'anc. verbe
hobeler « escarmoucher, harceler l'ennemi, piller » (
ca 1195,
Ambroise,
op. cit., 2384 ds T.-L.), lui-même empr. au m. néerl.
hob(b)elen « tourner, rouler »;
cf. néerl.
hobbelen « se balancer », qui remonte à un verbe germ. *
hubbon (v.
aubin).
Cf. FEW, t. 16, pp. 215a-216b.