HIPPOPHAÉ, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1704 bot.
hippophaes (Trév.); 1812
hippophae (
Mozin-
Biber t. 2); 1823
hippophaé (
Boiste). Empr. au lat. imp.
hippophaes « euphorbe épineuse » (v.
André Bot.) transcr. du gr. ι
̔
π
π
ο
φ
α
ε
́
ς
« id. », composé de ι
́
π
π
ο
ς « cheval » et de φ
α
ο
́
ς « lumière, éclat », peut-être à cause des poils argentés que portent les jeunes feuilles de cet arbuste, évoquant ainsi une crinière ou une queue de cheval; à moins que ι
̔
π
π
ο- ne joue ici le rôle de préf. augmentatif, comme dans plusieurs noms de plantes, p. ex. ι
̔
π
π
ο
λ
α
́
π
α
θ
ο
ν « patience d'eau » (v.
Chantraine 1970).