HERSE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1170
herce « instrument d'agriculture » (
Rois, éd. E. R. Curtius, p. 108);
2. a) 1319
erche « chandelier d'église » (
Arch. du Pas-de-Calais, A 374 ds
Gay);
b) 1765 théâtre « tablette sur laquelle on met des lampions pour éclairer la scène »
(Encyclop.); 3. 1358-59
herce « grille mobile défendant l'accès d'une place forte » (J.
Delaville-
Le Roulx,
Comptes de la ville de Tours, I, p. 26);
4. 1501
erche « cadre pour tendre les peaux » (G.
Cohen,
Livre de conduite du régisseur..., p. 529);
5. 1643 mar.
herse « corde qui sert à attacher les poulies » (G.
Fournier,
Hydrographie, p. 758), v.
erse1;
6. 1752 « dispositif muni de pointes dirigées vers le haut, servant à barrer une route »
(Trév. Suppl.); 7. a) 1782 charpent.
herses de la croupe (
Encyclop. méthod. Mécan. t; 1, p. 607);
b) 1866 archit. « épure d'un comble » (
Littré). Du lat.
hirpex, hirpicis « herse (instrument aratoire) ». L'aspiration initiale de
herse est prob. une expr. onomatopéique de l'effort nécessité par le hersage (
FEW t. 4, p. 432b). Au sens 2 a, lat. médiév.
hercia (
ca 1070 ds
Nierm., 1198 ds
Du Cange).