HERBORISTE, subst.
Étymol. et Hist. 1. 1442
herboliste « celui qui connaît les vertus médicinales des plantes » (P.
Ferguet,
Mirouer de la vie hum., f. 101 r
ods
Gdf. Compl., s.v. arboriste); 1499 [date d'impr.]
arboliste (La grande Nef des fous du monde, fol. 36 r
ods
Mén. 1750,
s.v. herboliser); 1545
herboriste (G.
Guéroult,
Hist. des Plantes, 315 ds
Delb. Notes mss);
2. 1690 « celui qui tient un commerce de plantes médicinales » (
Fur.). Empr. aux parlers méridionaux; il est dér. du représentant du lat. class.
herbula « petite herbe » dimin. de
herba « herbe »,
cf. a. prov.
erbolestier, albolestier 1379 « marchand de légumes verts »,
erbolaria, erboliera 1366 « marché aux herbes » (
Pansier),
herbolarie 1466
« id. » ds
Lévy; les formes en
ar- résultent de l'hésitation en m. fr. entre
ar- et
er- (v. aussi
herboriser); le changement de
l en
r, herboliste devenant
herboriste 1545
(supra), s'explique − soit par l'infl. des mots de la famille de
arbre*, − soit par l'assimilation de l'
l à l'
r précédente, peut-être déjà en prov. (
FEW t. 4, p. 408b).