HERBIER, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1165 « lieu couvert d'herbe, pré » (B.
de Ste-
Maure,
Troie, éd. L. Constans, 3379), en a. et m. fr.;
2. a) xves. « ouvrage qui traite des plantes » (
Le Grant Herbier, ms. fr. 9137 de la B.N. de Paris ds
Tilander,
Glanures lexicogr., p. 11);
b) 1665-66 « collection de plantes desséchées et conservées entre les feuilles de papier » (M.
de Thévenot,
Suite du Voyage de Levant..., éd. Posthume ds
Fr. mod. t. 21, p. 293);
c) 1783
herbier artificiel « collection de dessins représentant des plantes » (
Bulliard,
Bot. p. 98);
3. 1769 « banc d'herbe qui se forme au milieu des eaux et sert de refuge aux poissons » (
Duhamel du Monceau,
Traité gén. des pesches et hist. des poissons, 3
esection, p. 119);
4. 1771 « endroit où l'on conserve l'herbe pour la nourriture des bestiaux »
(Trév.). Dér. de
herbe*; suff.
-ier*; le sens 2 est empr. au b. lat.
herbarium « ouvrage de botanique ».