HENNÉ, subst. masc.
Étymol. et Hist. A. 1240-44
encanne (
Assises de Jérusalem, éd. A. Beugnot, t. 2, p. 175);
xiiies.
alchane (
Simples médecines, éd. P. Dorveaux, §§ 102-105); 1256
alcanne (A.
de Sienne,
Régime du corps, éd. L. Landouzy et R. Pépin, p. 87, 32).
B. 1541
henne (C.
Gesner,
Historia Plantarum..., 140 cité par R. Arveiller ds
Z. rom. Philol. t. 94, p. 295); 1681
henné (M.
Febvre,
Théâtre de la Turquie, p. 197,
ibid., p. 298). A empr. à l'ar.
al-ḥinnā' (avec art. agglutiné) « le henné » (
FEW t. 19, p. 71), par l'intermédiaire du lat. médiév.
alchanna (mil.
xiies., trad. par Gérard de Crémone de l'
Almansouri de Razi [médecin persan, début du
xes.], livre III, chap. 28 d'apr.
Devic). B empr. à l'ar.
ḥinnā' « henné » (prononcé
ḥĭnnẹ
en Syrie,
Nasser, p. 387), par l'intermédiaire du lat. médiév.
henne (fin
xiiies.,
Liber agregatus in medicinis simplicibus, trad. de Sérapion, médecin arabe du
ixes., cité par Arveiller,
op. cit., p. 303).