HAUTEMENT, adv.
Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1100 « à haute voix »
mult haltement s'escriet (
Roland, éd. J. Bédier, 2597);
b) ca 1220 « d'une manière nette, énergique, décidée »
tres hautement parla (G.
de Cambrai,
Barlaam et Josaphat, 7146 ds T.-L.);
c) ca 1250 « sans hésiter » (R.
de Blois,
Le Chastiement des dames, 448,
ibid.);
2. ca 1165 « d'une manière très honorable » (B.
de Ste Maure,
Troie, 2021 : Servi furent moult
hautement); d'où
ca 1220 « parfaitement, excellemment » (G.
de Cambrai,
op. cit., 6205,
ibid.);
3. [
ca 1330 « d'une manière fière, orgueilleuse » (d'apr.
FEW t. 24, p. 372b)]; 1440-75 (G.
Chastellain,
Chron., IV, chap. XLVII ds
Œuvres, éd. K. de Lettenhove, t. 3, p. 234). Dér. de
haut1*; suff.
-ment2*.