HAPPELOURDE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. a) 1532 « homme qui trompe les femmes, par les belles apparences qu'il se donne » (
Rabelais,
Pantagruel, éd. V. L. Saunier, IX bis, p. 61); plus gén. av. 1573 « personne qui trompe sur les apparences » (L'
Hospital,
Reformat. de la Justice, 5
epart. [V. 47] ds
Hug.);
b) 1636 « personne d'aspect agréable, mais dépourvue d'esprit » (
Monet);
2. 1564 « fausse pierre précieuse » (
Thierry). Composé de la forme
happe de
happer*, étymol. 1 et de
lourde, fém. de
lourd*, au sens de « femme qui manque de finesse, de subtilité; sotte », c'est-à-dire qui se laisse duper par un homme tout en apparences ou par un bijou faux; le fém. pourrait s'expliquer par l'infl. de
pierre si le sens 2 est primitif. V. aussi
Romania t. 41, pp. 119-123.