HAMAC, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1525
Amache, cité comme mot indigène (A.
Pigafetta,
Rel. du Prem. Voy. autour du Monde par Magellan [trad. du lat. d'un aut. ital.], éd. J. Denucé ds
Rec. de Voy. et de Doc., t. 24, p. 44 ds
König, p. 105); 1533
amacca id. (A.
Fabre,
Extraict ou Recueil des Isles nouvellement trouvées en la grand mer oceane [trad. du lat. de P. Martyr d'Anghiera, aut. ital.], f
o142 v
ods
Arv., p. 259);
2. 1545
Hamaca (J.
Gohory,
L'hist. de la Terre Neuve du Perù en l'Inde Occidentale [trad. de l'ital., résumé d'un texte esp.], cahier Hiij, f
o3 v
o,
ibid., p. 260); 1568
Hamacque (M.
Fumée,
Hist. generalle des Indes occidentales [trad. de l'esp.], f
o104 r
o,
ibid.); 1640
hamat (P. J.
Bouton,
Relation de l'establissement des François dep. l'an 1635 en l'isle de la Martinique, p. 42,
ibid.); 1659
hamac (A.
Chevillard,
Les Desseins de son éminence De Richelieu pour l'Amérique, p. 174,
ibid., p. 261). Empr., d'abord par l'intermédiaire de récits de voyage ital. (les graphies
supra 1 sont italianisantes), au baragouin des petites Antilles, lui-même empr., par l'intermédiaire de l'esp.
hamaca (dep. 1519,
Enciso ds
Fried.) au taino de Haïti (v.
Arv., pp. 259-264;
Cor.,
Fried.;
FEW t. 20, p. 67b). Le
h aspiré aurait été introduit pour éviter l'homophonie avec
l'amas, v.
Fouché t. 3, p. 585.