HALO, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. [
Ca 1360 « cercle lumineux qui apparaît quelquefois autour du disque du soleil et de la lune » (d'apr.
Bl.-W.
3-5)]; 1534 (
Rabelais,
Gargantua, éd. R. Calder, chap. 18);
2. 1866 « zone circulaire blanche ou colorée qui entoure un objet comme un halo » (
Verlaine,
Poèmes saturn., p. 89); p. ext. 1891
un halo de bruit (
Rodenbach,
Règne silence, p. 133);
3. 1884 « lueur circulaire autour d'un foyer lumineux quelconque » (
Huysmans,
À rebours, p. 171 : les becs de gaz clignotaient au milieu d'un
halo jaunâtre); en partic. 1891 phot.
halo photographique (
R. encycl. Recueil documentaire universel et illustré, 129a ds
Quem. DDL t. 4);
4. 1908 fig. « rayonnement qui émane d'une personne » (
Romains,
Vie unan., p. 237 : en vous reconnaissant de loin parmi la foule, à ce
halo mystérieux qui vous entoure). Empr. au gr.
α
́
λ
ω
ς « aire à battre le blé », d'où « toute surface ronde et unie comme une aire », en partic. « cercle lumineux autour du soleil ou de la lune »; le lat.
halōs est la transcr. du gr.
cf. Sen. nat. 1, 2, 1 ds
TLL s.v., 2520, 1 : circa solem viscum coloris varii circulum... hunc Graeci
halo vocant, nos dicere coronam aptissime possumus.