HALEINE, subst. fém.
Étymol. et Hist. Ca 1100
lunge aleine « souffle »; (ici, en parlant du cor du Roland) (
Roland, éd. J. Bédier, 1789); début
xiiies. « souffle du vent » (
Guiot de Dijon,
Chansons, éd. E. Nissen, I, 39); 1556
haleine (R.
Belleau,
Odes d'Anacreon, (I, 20) ds
Hug.); 1595 « capacité de soutenir un effort intellectuel ou créateur » (
Montaigne,
Essais, éd. A. Thibaudet, I, XXI, p. 134). Déverbal de l'a. fr.
alener, halener*; cf. le lat. médiév.
anela (
anhela, ca 640,
La vie de St Colomban par
Jonas ds
Mon. Germ. hist., Script. rer. merov., IV, 120, L. 13 ds
Thomas Essais, p. 365),
alena (
aliena, xes. ds
CGL t. 3, p. 597, 38).
Fréq. abs. littér. : 2 389.