HADJI, HADJ2, subst. masc.
Étymol. et Hist. I. 1567
hagi (N.
de Nicolay,
Le quatre premiers livres des Navigations et Peregrinations orientales, 121 cité par R. Arveiller ds
Z. rom. Philol. t. 92, p. 114); 1787
Hadji (
Volney,
Voyage en Syrie et en Egypte, t. II, p. 253,
ibid., p. 116).
II. 1731
hadge (
Braithwaite,
Hist. des Révolutions de l'empire de Maroc, 32, n.,
ibid.);
ca 1893
hadj (Gde Encyclop.). I empr. au turc ou au persan
ḥāǧǧī
« pèlerin, celui qui est allé en pèlerinage à la Mecque » (forme turco-persane de l'ar.
ḥāǧǧ « id. » d'apr.
Lammens, p. 130 et
Lok. n
o777), ou à l'ar. vulgaire
ḥāǧǧī « id. » (
Devic,
Lammens, p. 130),
ḥaǧǧī
(
Nasser, p. 400). Les formes
cazares et
cazes du début du
xvies. (1519
cazares, T.
Spandugino,
La genealogie du grand Turc..., Fv v
o;
cazes ds le ms B.N. fr. 5640 du début du
xvies., f
o141 r
o, cité par R. Arveiller ds
Z. rom. Philol., p. 114) se trouvent dans la trad. d'un texte ital.
Cf. l'ital.
cazi (
xvies., Sansovino ds
DEI). II empr. à l'ar. class.
ḥāǧǧ « id. », part. actif de
ḥaǧǧa « aller en pèlerinage ».