HÉMORRAGIE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1370 pathol.
emoragie (G.
de Chauliac,
Gde Chirurgie, ms. de la Bibl. de Méd. de Montpellier, H 184 ds
Fr. mod. t. 33, p. 208); 1539
hemorragie (J.
Canappe,
5eLivre de la méthode thérapeutique, p. 80,
ibid. t. 19, p. 20);
2. 1767 fig. « écoulement abondant »
hemorragie de sève (
Schabol,
Dict. ds
Brunot t. 6, p. 219); en partic. 1862 « perte importante de vies humaines » (
Hugo,
Misér., t. 1, p. 402). Empr. au lat. imp.
haemorrhagia « flux de sang », lui-même du gr. α
ι
̔
μ
ο
ρ
ρ
α
γ
ι
́
α
« id. », dér. de α
ι
̔
μ
ο
ρ
ρ
α
γ
η
́
ς « dont le sang sort à flots », composé de α
ι
̃
μ
α « sang » et de ρ
̔
η
́
γ
ν
υ
μ
ι « briser; faire jaillir ».