GÊNER, verbe trans.
Étymol. et Hist. A. 1. 2
emoitié 14
es.
jehisner « avouer sous la torture » (
Dialogues fr.-flam. E l b ds T.-L.);
2. 1363
gehenner « soumettre à la torture » (
Collection de Bourgogne, t. CVII, f
o185 v
ods B.
Prost,
Inventaires mobiliers des Ducs de Bourgogne, t. 1, n
o205, p. 21).
B. 1. 1515
gehainer « torturer moralement, tourmenter » (
Epistre du Chevalier transfiguré ds
Recueil de poésies fr. des 15eet 16es., éd. A. de Montaiglon, t. 4, p. 191);
2. 1569
genner « causer une gêne physique, mettre à l'étroit » (
Ronsard,
Sixième livre des poèmes, Discours, vers 17 ds
Œuvres complètes, éd. P. Laumonier, t. 15, p. 86).
C. 1. 1549
gehinner « entraver, empêtrer, contraindre » (
Du Bellay,
Deffence et illustration de la langue françoyse, I, 9, éd. H. Chamard, 1948, p. 51);
2. 1565
genner « imposer une contrainte morale » (
Ronsard,
Elégies, mascarades et bergerie, vers 156,
ibid., t. 13, p. 138);
3. av. 1703
gêner « intimider, embarrasser » (Saint-Évremond, s. réf. ds
Trév. 1704);
4. 1768
être gêné « être dans une situation financière embarrassante » (A.
Robineau De Beaunoir,
La Bourbonnoise, p. 26-27 ds
Quem.
DDL, t. 19). Dér. de
gêne*; dés.
-er.