GÉNÉREUX, -EUSE, adj. et subst.
Étymol. et Hist. I. 1370 « qui est capable d'engendrer (dans un sens figuré, en parlant de la grammaire) » (J.
Lefèvre, Trad.
La Vieille, 109 ds T.-L.; pour l'interprétation v.
DEAF G3 et K. Baldinger ds
Meta t. 18, 1-2, p. 63).
II. 1. 1540 « de race noble » subst. (B.
de La Grise, trad. de Guevara,
L'Orloge des Princes, III, 49 ds
Hug.); 1556 adj. (P.
Ronsard,
Hymne de Calais et de Zetes, 235, éd. P. Laumonier, VIII, p. 268); 1567 p. anal. en parlant d'animaux (P.
Ronsard,
Elegie, IV, A Monsieur de Mont-Morency,
ibid., XIV, p. 180);
2. 1556 « qui a de nobles sentiments » (
Id.,
Epistre de Ronsard au Prince Charles, Cardinal de Lorraine, 448,
ibid., VIII, p. 346);
3. 1611
vin genereux (
Cotgr.). I prob. empr. à
generosus (Ovide ds
TLL s.v. 6, 1800) dans un sens qui a gardé le rapport avec
générer (v.
DEAF et Baldinger,
loc. cit.). II du lat.
generosus « qui a de la noblesse d'âme ».