GUILLERET, -ETTE, adj.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1480 [ms. du
xviiies.]
guillerette « pimpante, séduisante » ([G.
Coquillart],
Monologue de la goutiere, 234 ds
Œuvres, éd. M. J. Freeman, p. 363);
2. 1536 « qui témoigne d'une gaieté vive » (R.
de Collerye,
Œuvres, éd. Ch. d'Héricault, p. 144). Dér., comme de nombreux autres mots en a. et en m. fr., de l'a. fr.
guiler « tromper » (
xiies. ds T.-L.), lui-même dér. de
guile « ruse, tromperie » (
xiies.,
ibid.), remontant à l'a. b. frq. *
wigila « ruse »,
cf. le m. h. all.
gîlen « se moquer de ». Pour le suff., v. A.
Thomas,
Nouv. Essais, p. 97 (
cf. FEW t. 17, p. 579).