GRIME, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1778
grimme « rôle de vieillard ridicule » (
Grimod de La Reyniere ds
Barb.
Misc. 16, p. 261);
2. 1825 « acteur qui joue un rôle de vieillard ridicule »,
supra ex. Prob. déverbal de
grimer*, lui-même dér. de
grime « grimace » (1694,
Mén. : faire la
grime, c'est faire la moue), ce dernier étant issu, par suppression du suff., de
grimace* (
FEW t. 16, p. 64b, 65a). Le terme fr. s'est sans doute développé indépendamment de l'ital.
grimo (
xvies. « vieillard » ds
Batt.) d'orig. germ. également, et qui n'est pas propre à la lang. du théâtre.