GRENADILLE, subst. fém.
Étymol. et Hist. I. 1598 « bois des Iles appelé aussi ébène rouge » (R.
Regnault,
Hist. naturelle et moralle des Indes [trad. du texte esp. d'Acosta], f
o185 r
ods
Arv., p. 253).
II. 1602
Granadilla « fruit de la Passion » (A.
Colin,
Hist. des Drogues [trad. de l'esp. par l'intermédiaire d'un texte lat.], p. 668,
ibid.); 1647
Grenadille (
Relation de l'Isle de la Guadeloupe, f
o20 v
o,
ibid.). I empr. à l'hispano-amér.
granadillo « id. ». II empr. à l'hispano-amér.
granadilla « fleur et fruit de la Passion » (v.
Al.), tous deux dimin. de
granada « grenade » (v.
Cor.,
s.v. grano) :
granadillo en raison de la couleur rouge de ce bois,
granadilla en raison de la ressemblance de ce fruit avec la grenade.