GREDIN, -INE, subst.
Étymol. et Hist. 1. a) 1640 « mendiant » (
Oudin Curiositez); b) 1653« personne vile, méprisable » (P.
Scarron,
Virgile Travesti; VII ds
Œuvres [éd. 1786], t. 4, p. 439);
c) 1775 « mauvais garnement » (D'
Alembert,
Lettres à Voltaire, 28 août ds
Littré);
2. 1746
chienne gredine (La Morlière,
Angola, 19); 1755
un gredin noir (
Buffon,
Hist. nat., t. 5, p. 227). Empr. au m. néerl.
gredich « avide » avec francisation de la fin du mot;
cf. les var. région. Villefr.
gredan « gredin », Centr.
gueurdaud « mendiant », berr.
gredot « vagabond » (v.
FEW t. 16, p. 54a et b).