GRAVATS, subst. masc. plur.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1500
gravaz « gros graviers » (
Jard. de santé, I, 112 ds
Gdf. Compl.);
2. 1523
gravatz « débris » (ds
Recueil d'actes notariés relatifs à l'histoire de Paris et de ses environs au xvies., éd. E. Coyecque, I, 82); 1548-50
gravas (ds
Comptes des bâtiments du Roi, éd. L. de Laborde, t. 2, p. 304); 1798
gravats « partie la plus grossière du plâtre »
(Ac., s.v. gravois). Issu par substitution du suff.
-as, d'apr.
plâtras de
gravois « débris » (1342,
Arch. hospit. de Paris, II, 114 ds
Gdf.
Compl.) et « partie la plus grossière du plâtre » 1694
(Ac.), attesté au sens de « gros sable » (
xves.,
Henri Baude,
Vers, éd. J. Quicherat, 75), graphie fautive pour
gravoi « grève »,
gravei (
ca 1165, B.
de Ste-
Maure,
Troie, éd. L. Constans, 7780), dér. anc. de
*grava, grève1*, suff. collectif
-oi, du lat.
-etum.