GRATIFIER, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. 1366 « accorder une libéralité, une faveur à quelqu'un »
gratifier de qqc. (cité ds B.
Prost,
Inventaires mobiliers et extraits des comptes des Ducs de Bourgogne, t. I, 92 : Le duc de Bourgogne, pour l'ayder en cela... le
grattifie de 100 florins d'or frans); 1769 iron. (
Rousseau,
Corresp. gén., t. 19, p. 154);
2. 1823 « (d'un inanimé) être cause de plaisir, de satisfaction pour qqn » (
Las Cases,
Mémor. Ste-Hélène, t. 1, p. 70 : quelque bel arbre généalogique fort propre à
gratifier sa vanité). Empr. au lat. class.
gratificari « être agréable à; accorder comme faveur ».