GOURMANDISE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1400-03 « défaut du gourmand » (
Chr. de Pisan,
Le Livre de la Mutacion de Fortune, éd. S. Solente, 6466 : Ne tel
gourmandise assouvir);
2. 1835 « mets friand, raffiné » surtout au plur. (
Balzac,
loc. cit.). Dér. de
gourmand*; suff.
-ise*; a évincé les plus anc.
gourmandie, 1342 (J.
Bruyant,
Le Chemin de Povreté et de Richesse ds
Ménagier, éd. Sté Bibliophiles, t. 2, p. 13) et
gourmanderie, 1357 (G.
de Machault,
Le Confort d'amis, 3520 ds
Œuvres, éd. E. Hoepffner, III, 127).