GOUGNAFIER, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1899 « bon à rien » (s. réf. ds
Esn.); av. 1901 (A. B[ruant] s. réf. ds
Bruant, 1901, p. 332,
s.v. noctambule). Orig. controversée. À rapprocher de
gougnafiasse « goinfre » (1891,
Richepin,
Truandaille, p. 55 ds
Sain.
Lang. par., p. 321). Dans
Sain.,
loc. cit., gougnafier est défini « paillard » et considéré, ainsi que
gougnafiasse, comme dér. de
gougne « prostituée » (
gouine*). Pour
Esn.,
s.v. gouillafe, gougnafier « bon à rien » et
gougnafiasse « goinfre » sont des var. de
gouillafe « goinfre » (
goulafre*). Terminaison
-afier prob. d'apr. d'autres mots comme p. ex.
estafier* ou l'arg.
grenaffier « fermier » (1800, P.
Leclair,
Hist. des brigands et assassins d'Orgères ds
Sain.
Sources arg. t. 2, p. 92).