GOSSE, subst.
Étymol. et Hist. [1796 (?) d'apr.
Esn.]; [1798 (?) d'apr.
Fr. mod. t. 17, p. 221]. 1808
gousse (
Hautel); 1846
gosse (
L'Intérieur des prisons, p. 243). Orig. inc.; les rapprochements avec l'a. prov.
gous, gousset, gousso (
cf. Mistral) « sorte de chien » (ds
Sainéan,
La Création métaphorique, Le chien et le porc, p. 48), avec la famille de
gausser* (Spitzer ds
Z. rom. Philol. t. 42, p. 840), avec le suédois
gosse (Richthofen,
ibid., t. 67, p. 105), avec le mot
gonce, gonze* (ds
Chautard,
Dupré), ne sont pas convaincants, les deux premiers pour des raisons sém., le troisième en raison des difficultés d'un empr. du fr. au suédois et pour des raisons chronol. (
cf. FEW t. 21, p. 448a), le dernier du fait de difficultés phonét. et sém. L'attest. de 1808 rapproche le mot de
gouspin*.