GLOUGLOU, GLOU-GLOU, onomat. et subst. masc.
Étymol. et Hist. A. 1619 « bruit d'un liquide s'échappant du goulot d'une bouteille; tout bruit analogue » (
Claude d'Esternod,
L'Espadon Satyrique, Sat. II, édit. Fleuret, p. 25 ds
Fr. mod. t. 22, p. 138 : Te chanteront en leurs plans plans Le fri fri de nos lichefrites Et le
glou glou des marmites);
cf. 1666 (
Molière,
Médecin malgré lui, I, 5).
B. 1721 p. anal. « cri du dindon »
faire glouglou (Trév., s.v. glouglotter); 1770 «
id. du pigeon » (
Buffon,
Hist. nat. ois., Le Pigeon, Œuvr. t. V, p. 498 ds
Rob.). A onomatopée;
cf. le lat. de basse époque
glutglut (
Burman,
Anthol. vet. lat. tom., II, p. 405, epigr. 129, 16 ds
TLL s.v. 2112, 53) et v. aussi
glousser. B déverbal de
glouglouter* étymol. B.