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GLEY, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1946 (Forest.). Mot introduit dans le domaine sc. par le Russe G.N. Visotskii en 1905 (cf. citat. de 1963 ds NED Suppl.2), et formé sur l'ukrainien hlej « argile, limon » (Vasmer); il est attesté en angl. dès 1927 (NED Suppl.2: glei); cf. le lat. tardif glis, glitis « argile » (1remoitié viies. ds GGL t. 5, p. 601, 7) [class. glittus], à rapprocher du b. lat. glus [class. gluten] « glu », mots dont la racine gl- [déjà dans gleba, glèbe*] se retrouve dans de nombreuses langues : celtiques, germaniques, baltique, grecques, slaves (v. Ern.-Meillet, s.v. glittus et gluten).

Mise à jour de la notice étymologique par le programme de recherche TLF-Étym :

Histoire :
Attesté depuis 1938 (Demolon, Sol, page 70 : Sur les sols à horizon de gley, l'arbre caractéristique est l'aulne ; les ajoncs disparaissent ; carex et molinies abondent). - 

Origine :
Transfert linguistique : emprunt au russe glej subst. masc. « (terre) glaise » (attesté depuis 1880, Dal', Slovar'). Un rattachement à l'ukrainien hlei subst. masc. « argile bleue » (Mel'ničuk, Slovnyk), tel qu'il est postulé par OED2 et TLF, doit être exclu pour des raisons historiques et phonétiques (cf. Buchi, Bolchevik). Ajouter FEW 20, 36b un nouvel article glej. En revanche, étant donné l'antériorité de l'anglais gley subst. « id. » (attesté depuis 1927, OED2), on peut se demander si cette langue a joué un rôle dans la transmission du russisme.


Rédaction TLF 1975 : Équipe diachronique du TLF. - Mise à jour 2004 : Nadine Steinfeld ; Éva Buchi. - Relecture mise à jour 2004 : Jean-Pierre Chambon ; Jean-Paul Chauveau ; Jean-Loup Ringenbach.