GLAISE, subst. fém.
Étymol. et Hist. a) Fin
xies. judéo-fr.
glaise (
Raschi,
Gl., éd. A. Darmesteter et D.S. Blondheim t. 1, p. 76); fin
xiies.
gloise (
Folie Tristan, de Berne, 193 ds T.-L.); fin
xiiies.
id. (
Chr. de Troyes,
Perceval, éd. A. Hilka, 1774, var. du ms. M); 1306
glaise (G.
Guiart, I, 3684 ds T.-L.); 1393
terre glase (
Ménagier, II, 52,
ibid.)
b) ca 1165
glise (B.
de Ste-
Maure,
Troie, 23094,
ibid.). Terme d'orig. gaul. dont l'étymon est attesté par le composé lat.
glisomarga « marne blanche » (
Pline, XVII, 46, v.
Dottin, p. 260) dans lequel
gliso- constituait un qualificatif de
marga (
marne*); pour l'orig. de *
gliso-, v. les opinions différentes de
FEW t. 4, p. 156b (d'apr. Bertoldi :
gliso- serait un mot celt. signifiant « blanc », à rapprocher de l'irl.
gel « blanc ») et d'
Ern.-
Meillet (
gliso- se rattacherait à
glus, glutis « glu »).