GIVRE, subst. masc.
Étymol. et Hist. [Début
xives.
geuvrieuse « couverte de givre » (
Ovide moralisé, éd. C. de Boer, III, 1180) d'où *
geuvre (
ibid., 1177,
cf. cependant var. III, 1177 et 1180)];
1. xves.
joivre (
De quaillot lay Fondue, ms. Epinal 189, Bull. A. T. 1876, p. 104 ds
Gdf.
Compl.);
2. 1611
givre (
Cotgr.). La répartition géogr. du mot dans la Romania (
cf. FEW t. 4, p. 130b) s'accorde bien avec une base pré-lat. *
gev(e)ro (d'où 1, partic. représenté en fr. -prov. mod. et aussi dans tout le quart sud-est du domaine d'oïl) et *
givro (d'où 2 qui paraît venir du domaine d'oc), d'orig. inc. Pour la réfutation d'une orig. francique ou gaul., v.
FEW, loc. cit. Tend progressivement à évincer
frimas*.