GIRIES, subst. fém. plur.
Étymol. et Hist. 1. 1790 « manière hypocrite d'agir » (
Hebert,
Père Duch. Br. fasc. VI, p. 533 ds
Brunot t. 10, p. 212, note 5 : ces foutues
« giries » d'évêque[s]); 1808 « grimace, douleur feinte et hypocrite » (
Hautel);
2. 1840 « manières affectées » (
Balzac,
Pierrette, p. 105). Prob. dér. du rad. du lat.
girare, v.
girer; suff.
-ie* (
FEW t. 4, p. 358c); l'hyp. de
FEW t. 24, p. 207 qui fait dériver
giries de
gille1*, et donne comme 1
resattest. du mot les formes
gileries (av. 1799,
Beaumarchais,
Réponse ingénue ds
Œuvres, Paris-Collin, 1809, t. 4, p. 213),
gillerie (
Boiste 1823) « sottise », ne rend pas compte du sémantisme de
giries « manière détournée, hypocrite d'agir ».