GIBOULÉE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1548 (
Mizaud,
Miroir de l'air, p. 74 ds
Gdf. Compl.). Étymol. obscure; l'orig. géogr. du mot est difficile à déterminer : en faveur d'une orig. mérid., son implantation ds le domaine d'Oc :
giboulado « giboulée » et surtout
gibourna « grésiller »,
gibournado « giboulée » (
Mistral). Peut-être à rapprocher de certains verbes exprimant un mouvement, tels que
gibler « s'agiter, se battre » (
FEW t. 4, p. 131 a; d'orig. inc.),
cf. en effet, relevant d'un sémantisme analogue, les termes dial.
secouée, crôlée « averse ». V.
FEW t. 21, p. 7a.