GIBELET, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. a) 1412
guinbelet « foret » (Arch. JJ 166, pièce 418 ds
Gdf.);
b) fin
xives./début
xveguibelet « id. » (
Quinze Joies mariage, éd. J. Rychner, 6, 161);
2. a) 1534
gymbellet « id.» (Gratien du Pont ds
Poèmes français sur les biens d'un ménage, éd. U. Nyström, IX, 41);
b) 1549
giblet « id. » (
Est.);
c) 1606
gibelet « id. ». (
Nicot). Adaptation région., couvrant tout l'Ouest de la Gallo-Romania de la Normandie à la Gascogne, de
wimbelquin, anc. forme de
vilebrequin* par substitution de l'initiale
gu- au
w- et du suff. dimin.
-et* au suff. dimin. néerl.
-kijn. Le passage de
gu- à
g- [ʒ], peut-être lié au passage du mot dans la lang. gén. (
cf. Fur.,
s.v. gibelet « dans les provinces on dit
guimbelet » et
FEW t. 17, p. 584), reste obscur (l'explication du
FEW t. 17, p. 585a vaudrait pour
ga- >
ja-, nullement pour
gui- >
gi-; on pourrait évoquer l'infl. de
gicler, le
gibelet fait
gicler le vin).